Hello everybody! ... ou le peu de personne qui prendra la peine de venir sur ce blog! Et il y en aura encore moins qui prendront la peine de le lire... ね ^^
Alors... Par où commencer? Heu... C'était la semaine dernière je crois, Chloé m'a fait remarquer que bien que je ne parte pas à l'autre bout de la terre, je pouvais moi aussi faire un blog (ou tenter d'en faire un... Non pas que je sois trop bête ça... C'est juste qu'il faut le tenir, ce blog...) Enfin voilà, donc, comme je disais, ou plutôt comme Chloé disait: faire un blog. Parce que, selon elle, nos vies à nous qui restons, plus ou moins dans mon cas, à la maison, ne sont pas moins intéressantes que celles de ceux qui mangent du nattô frais au petit-déj. Quand je dis "selon elle", ça ne veut pas dire que je trouve ma vie ennuyante à souhait, c'est juste que je ne suis pas sûr qu'elle puisse intéresser beaucoup de monde...

Bon, ben on va commencer par aujourd'hui alors...
Pas terrible le matin, me suis réveillé un peu à la bourre, nez bouché, mal de gorge, froid... Un simple matin comme personne ne les aime... Même pas le temps de prendre un petit-déj, ni de douche (roh lala, ça commence bien ce blog...), je saute dans mon sarouel et prend un T-shirt tout propre (ben oui, quand même), pull, gants, écharpe, casquette... Et puis direction l'école où un superbe cours de linguistique française m'attendait! N'y voyez aucune ironie, j'adore vraiment ce cours... On a parlé du Serment de Strasbourg et de la naissance du futur de l'indicatif tel que nous le connaissons aujourd'hui... Je ferai pt'être un article sur ça d'ailleurs... Un jour...
Après ça, comme j'avais un trou de 3 ou 4 heures, je me suis dit que j'allais rentrer... Et j'ai même fait les courses en même temps: beurre salé, pain et 4 patates...
Et puis la journée a continué: vaisselle, bossage, premier cours de culture britannique (le prof était absent les deux premières semaines... Sore back, he said...)...


Soit, j'avais envie de commencer avec un poème que j'ai lu hier, c'est "Le possédé" des Fleurs du Mal, de Baudelaire bien évidemment...

Le soleil s'est couvert d'un crêpe. Comme lui,
Ô lune de ma vie! emmitoufle-toi d'ombres ;
Dors ou fume à ton gré ; sois muette ; soit sombre,
Et plonge tout entière au gouffre de l'Ennui ;

Je t'aime ainsi! Pourtant, si tu veux aujourd'hui,
Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre,
Te pavaner aux lieux que la Folie encombre,
C'est bien! Charmant poignard, jaillis de ton étui!

Allume ta prunelle à la flamme des lustres!
Allume le désir dans les regards des rustres!
Tout de toi m'est morbide, plaisir ou pétulant ;

Sois ce que tu voudras, nuit noir, rouge aurore ;
Il n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant
Qui ne crie: Ô mon cher Belzébuth, je t'adore!


Et je vais terminer par une petite définition, que je trouvais inutile mais intéressante (et qui rejoint un peu tout le truc "un entraineur/une entraineuse"...)
Pétase (nom masculin)
Sorte de chapeau en usage chez les Anciens. Il était à larges bords et protégeait contre la pluie et le soleil.